Ce temps de confinement nous fait expérimenter de manière plus sensible l’absence de nos proches, l’absence de nos activités habituelles, l’absence de nos rencontres de prières. Pour autant, l’Évangile de ce dimanche nous invite à ne pas nous laisser décourager par les temps d’absence.

Le Seigneur se rend présent auprès de chacun de nous par les dons qu’Il ne cesse de nous offrir. Cette présence du Seigneur, nous pouvons la sentir en nous quand à la tristesse vient se substituer la joie, à la peine, la consolation, à l’inquiétude l’espoir… Le réconfort de la présence du Seigneur n’a pas de prix et s’exprime par nos gestes d’amitiés, par nos appels, nos lettres, nos mails, etc.

La solitude qu’impose le confinement peut nous conduire à des pensées et des gestes malheureux si nous n’y prenons garde. Il y a là comme un défi pour notre existence. Soit nous subissons et nous nous enfouissons dans une triste mélancolie, soit nous nous servons de nos talents, de nos charismes pour multiplier les occasions de rendre présent et sensible la joie communicante que nous procure l’Évangile.

La joie est toujours le fruit d’un échange avec autrui. Dans l’Évangile le Seigneur établit un contact avec nous et nous procure la première joie, nous en recevons la mission de propager autours de nous cette joie par l’annonce de la rencontre du Seigneur avec les Hommes. Laissons fructifier cette joie, ne la laissons pas s’éteindre. Nous avons reçu du Seigneur les ressources selon nos capacités. Mettons-nous en action, dans la prudence, pour rendre sensible la présence parmi nous. 

Votre curé est à votre disposition, n’hésitez pas le contacter si vous avez besoin de quoi que ce soit dans l’ordre spirituel comme matériel. Il répondra à vos sollicitations dans la mesure de ses capacités et toujours avec générosité !