Projet de loi sur la fin de vie : Mise en place par la CEF d’un porte-parolat dédié de quatre évêques

Ce mercredi 10 avril sera présenté en Conseil des ministres le projet de loi du Gouvernement sur la fin de vie, qui ouvrirait la voie, pour la première fois en France, à une possible légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie.

Au regard des nombreuses échéances – parlementaires notamment – qui jalonneront l’actualité des semaines et mois à venir sur ce sujet de société majeur, la Conférence des évêques de France a nommé un porte-parolat dédié de quatre évêques, tous particulièrement mobilisés, au sein de la CEF ou dans leur diocèse, sur cette question infiniment grave et complexe de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Monseigneur Vincent JORDY

Archevêque de Tours depuis novembre 2019, Monseigneur Jordy est Vice-président de la CEF, et à ce titre, membre du « Conseil permanent » (organe de gouvernance de l’Eglise en France). Il fait partie, depuis fin 2022, du groupe de travail sur la fin de vie – composé de trois évêques – mis en place par le Conseil permanent, aux côtés de Messeigneurs Rougé et Bozo.

Monseigneur Matthieu ROUGÉ

Évêque de Nanterre depuis juin 2018, Monseigneur Rougé est membre du Conseil permanent de la CEF. Il fait partie du groupe de travail sur la fin de vie mis en place fin 2022 par le Conseil permanent de la CEF.

Monseigneur Pierre-Antoine BOZO

Évêque de Limoges depuis mai 2017, Monseigneur Bozo est membre du Conseil permanent et porte-parole de la CEF. Il fait partie, aux côtés de Messeigneurs Jordy et Rougé, du groupe de travail sur la fin de vie mis en place fin 2022 par le Conseil permanent de la CEF.

Monseigneur Emmanuel GOBILLIARD

Évêque de Digne, Riez et Sisteron depuis décembre 2022, Monseigneur Gobilliard est particulièrement mobilisé sur la question du grand âge, dont il a fait l’un des principaux axes de sa pastorale. Dans ce cadre, il a notamment entrepris de visiter l’ensemble des EPHADs et maisons de retraite de son diocèse. Par ailleurs, Monseigneur Gobilliard a fait partie pendant quatre ans, de 1994 à 1998, de l’équipe d’aumônerie de l’hôpital Spallazani à Rome, spécialisé dans les phases terminales des maladies infectieuses. Il a, à ce titre, accompagné un très grand nombre de patients jusqu’aux tout derniers instants de leur vie.