Cette semaine sera marquée par la fête du Christ Roi, Roi de notre âme et de notre cœur, nous invitant à replacer dans toutes les dimensions de notre vie la primauté de Celui qui en est le commencement et la fin. Ce doit être pour nous l’occasion d’une consolation et d’une grande joie de savoir que nous ne sommes pas seul pour le grand pèlerinage de notre vie sur la terre.

Nous ne sommes pas livrés à nous-même. Nous avons, dans nos incertitudes, nos craintes et nos errements un Guide, une Lumière, qui nous conduit et nous attire à Lui. Conscient de cette grâce qui nous est offerte, ne laissons pas notre vie sous le boisseau, ne cachons pas nos talents, ne négligeons pas ses appels.

Notre vie, faites de choix et de désirs, peut se laisser éclairer par la lumière divine pour s‘épanouir définitivement dans le bien, le bon, le vrai. Notre malheur est bien souvent d’ignorer la solidité du désir divin qui tend vers nous.

Nous craignons de nous perdre en nous attachant à une autorité qui nous dépasse et pourtant, l’autorité de Dieu est la seule capable de nous sauver. En effet, seul l’amour qui définit l’être de Dieu, le détermine à s’intéresser à nous. Or tout amour véritable ne peut désirer autre chose que le bien des personnes aimées. Laissons-nous aimer par Dieu, en esprit et en vérité alors seulement nous trouverons la paix que notre esprit recherche si ardemment.

On ne retrouve pas en Dieu la faillibilité et la faiblesse de l’homme, mais l’homme peut trouver en Dieu l’affermissement dont il a besoin pour progresser. Aussi, n’ayons pas peur de reconnaître Dieu pour notre Roi et notre Maître, jamais il ne nous abandonne, jamais il ne nous veut du mal. Notre malheur vient plutôt de ce que nous ne nous fions qu’a nous-même ou à ceux qui ne peuvent nous sauver. 

En attendant la reprise des messes, restons ferme dans la foi et si la faim de l’Eucharistie se fait trop forte, votre curé peut se rendre chez vous pour vous transmettre le don le plus précieux de Dieu : la communion.